Based on Kaye Gibbons’ novel by the same name, translated into French by Theo Hakola and adapted for the stage by Paola Comis, this play, a monologue, was first staged in Dijon at the “Festival Frictions” in 2003 and then at the Aéronef in Lille that same year before coming to the Échangeur in Bagnolet (Paris) in 2005 as well as the Théâtre de la Renaissance in Oullins (Lyon).
Press
Libération 26-4-05: “« Ellen Foster », rescapée sur son tabouret” – Jean-Pierre Thibaudat
“Entre ces aléas, entre le sud des Etats-Unis et l’Echangeur de Bagnolet, l’actrice fait admirablement la navette. Justement soutenue par une partition musicale signée Théo Hakola, jouée live par le compositeur (chant, guitare, harmonica) et Benedict Villain-Brulé (violon).”
La Terrasse Mai 2005: “Les douleurs d’une enfance volée transcendées par la volonté” – Véronique Hotte
“L’actrice s’enivre de la musique et des chansons de Theo Hakola à la guitare électrique. Avec des reprises de vieux standards de musique country auxquelles se mêlent des ambiances de musiques traditionnelles, le bluegrass, le blues et le country du Sud. L’interprète dit dans la grâce l’indicible sans effets attendus dans la dignité humaine qu’il convient de recouvrer quand tout va mal. Une belle écriture, un théâtre fait de silences et de gestes qui en disent long sur l’humanité dans ce commentaire lucide. Avec le violon de Bénédicte Villain-Brulé.” – Véronique Hotte
A Voir à Lire 27-4-05 – : “Entre deuils et espoirs, l’histoire d’une petite fille prisonnière de son univers mental” – Georges Ghika
“…sans toucher à l’universel, Paola Comis parvient à restituer une ambiance d’une implacable vérité. Cette vérité, elle la retranscrit sur scène. Accompagnée par Bénédicte Villain-Brulé (violon) et Theo Hakola (guitare, harmonica et chant), ambiance folklorique et country, elle joue l’enfermement, se contorsionne au milieu d’un très large espace dont elle ne profite jamais. Sans aucune exagération, elle incarne, dans une tenue dépareillée, ces gens que l’âpreté du monde, conduit à un enfermement soi-disant volontaire. Moral physique.”
Références
Le Monde 3-12-99: “Le Sud brûlant de Kaye Gibbons” – Raphaëlle Rérolle